Quels impacts le coronavirus a-t-il eu sur le marché de l’immobilier ?
Quels impacts le coronavirus a-t-il eu sur le marché de l’immobilier ?
Si le confinement a provoqué un gel temporaire du marché immobilier, il n’a pas été assez long pour empêcher sa reprise. Mais la survenue du Covid a provoqué des changements ! Quels sont les effets de la crise sanitaire et économique ? Comment les différents métiers de l’immobilier s’organisent-ils ? On vous explique.

Quels impacts le coronavirus a-t-il eu sur le marché de l’immobilier ?

Si le confinement a provoqué un gel temporaire du marché immobilier, il n’a pas été assez long pour empêcher sa reprise. Mais la survenue du Covid a provoqué des changements ! Quels sont les effets de la crise sanitaire et économique ? Comment les différents métiers de l’immobilier s’organisent-ils ? On vous explique.

La baisse du nombre de transactions

 

Depuis la survenue de la pandémie et la crise économique qui en a découlé, beaucoup de futurs acheteurs ont remis en question leur projet d’achat, soit parce que leur situation financière a changé, soit car ils préfèrent attendre que le marché économique se stabilise.

De plus, l’arrêt de l’activité des professionnels de l’immobilier pendant la période du confinement a provoqué un retard de la construction des programmes immobiliers de logements neufs. La production des biens étant retardée, certains achats dans le neuf n’auront pas lieu avant plusieurs mois.

Enfin, on observe depuis la fin de l’année 2019 un durcissement des conditions d’octroi de prêt (il faut disposer d’un apport personnel, respecter un taux d’endettement de 33 % au maximum et enfin ne pas emprunter au-delà de 25 ans). Associé à l’augmentation des taux d’emprunt, de nombreux acheteurs, souvent primo-accédants, ne remplissent plus les conditions nécessaires pour emprunter et ont dû remettre à plus tard leur projet immobilier.

Conclusion : compte tenu de l’ensemble de ces indicateurs, les experts s’attendent à une importante baisse des ventes et achats en 2020, par rapport à l’année 2019. Elle devrait durer jusqu’à 2021.


La hausse des risques d’impayés de loyers

 

Cette crise sanitaire et économique provoque une augmentation du risque d’impayés. En effet, les locataires les plus précaires voient leur situation financière se détériorer.

Du coté des baux professionnels, plusieurs ordonnances instaurant des amendements au Code civil et au Code de commerce ont permis aux très petites entreprises (TPE) et aux indépendants un report d’échéance des loyers. Ces sommes sont toutefois dues et étalées sur les prochains mois. Mais certains professionnels, dont les revenus ont été réduits, voire supprimés à court ou à moyen terme, risquent de voir l’existence de leur société et donc, par conséquent, le paiement de leur loyer commercial remis en question.


Du côté des particuliers, aucune mesure n’a été prise par le gouvernement, en dehors de la prolongation de la trêve hivernale jusqu’au 10 juillet 2020. Si certains propriétaires bailleurs ont accordé une suspension du paiement du loyer et des charges à leurs occupants,
cette situation n’a pu se faire que d’un commun accord. Là encore, il ne s’agit pas d’une suppression de loyer !

Conclusion : les sommes dues viendront donc s’ajouter au budget loyer souvent tendu des ménages modestes, augmentant encore le risque d’impayés entre bailleur et locataire en période post confinement


L’évolution incertaine des prix immobiliers

 

Depuis le début du confinement, on a constaté une augmentation moyenne des prix des biens. Cependant, il y a fort à parier que cette hausse, survenant pendant une période anxiogène et de doutes, n’est pas révélatrice de la réalité du marché à venir.

Certains estiment que la crise économique provoquée par le Coronavirus fera chuter les prix de l’immobilier, mais là encore, il est trop tôt pour l’affirmer. D’autant qu’en France, la tendance est plutôt à la hausse des prix des biens à cause du manque d’habitations. En effet, il manque 500 000 logements chaque année. En raison de la loi de l’offre et de la demande, les prix de l’immobilier dans l’ancien comme dans le neuf devraient donc inexorablement continuer à monter.

Conclusion : si on ne connaît pas encore l’évolution des prix, est-ce le bon moment pour acheter ou vendre  ? La plupart des experts s’accorde à penser, la durée du gel du marché immobilier ayant été trop courte et la reprise économique s’amorçant rapidement, qu’elles n’entraîneront pas de baisses significatives des prix des biens.

La digitalisation des notaires et des agences

 

Certaines ventes immobilières en cours ont pu être finalisées pendant le confinement. En effet, selon les chiffres du Conseil Supérieur du Notariat, plus de 40 % des offices notariaux sont équipés d’installations de visioconférence, leur permettant de réaliser des démarches à distance. La plupart des offices ayant cependant souffert de la fermeture administrative imposée par le gouvernement, la numérisation des notaires ne devrait que s’intensifier en prévision d’évènements similaires ultérieurs.

Les agences immobilières ont, elles aussi, subi un ralentissement de leur activité, notamment en raison de l’impossibilité de réaliser les visites des biens. Nombre d’entre elles se sont adaptées et travaillent sur certains changements dans les étapes d’achat et de vente. Par exemple, la mise en place des visites virtuelles, afin de limiter les échanges physiques en cette période sanitaire encore incertaine.

 

Conclusion : la mise en place du confinement et, plus globalement, la crise sanitaire, ont obligé le secteur à innover. Il est fort probable que cette digitalisation des métiers de l’immobilier perdure.

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© Uni-Médias– Mai 2020
Article à caractère informatif et publicitaire.
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