Marseille, la ville culturelle
Marseille, la ville culturelle
Au bord de la Méditerranée, la Cité Phocéenne ne laisse personne insensible. Bercée par le soleil, elle rayonne par sa vitalité, sa passion, son accent mélodieux, son Vieux-Port, sa diversité, Notre-Dame de la Garde (ou Bonne Mère), posant son regard attendrissant sur le peuple marseillais. Mais Marseille ne tire pas sa grandeur du parfum enivrant de la Provence. Non, la ville regorge de talents cachés, la culture en premier lieu.

Marseille, la ville culturelle

Au bord de la Méditerranée, la Cité Phocéenne ne laisse personne insensible. Bercée par le soleil, elle rayonne par sa vitalité, sa passion, son accent mélodieux, son Vieux-Port, sa diversité, Notre-Dame de la Garde (ou Bonne Mère), posant son regard attendrissant sur le peuple marseillais. Mais Marseille ne tire pas sa grandeur du parfum enivrant de la Provence. Non, la ville regorge de talents cachés, la culture en premier lieu.

Capitale Européenne de la culture 2013

Oui, cela peut en surprendre plus d’un, mais « Marseille » et « capitale » peuvent ne faire qu’un. Que les amateurs de football se rassurent, nous parlons bien là de culture. Car oui, Marseille et la culture, c’est une grande histoire d’amour. Une histoire d’amour qui les a uni en 2013 pour donner à la ville le titre de capitale européenne de la culture.

Comment parler de ce titre sans mentionner le MUCEM (Musée des Civilisation de l’Europe et de la Méditerranée). Créé entièrement pour l’événement il est le premier musée national ouvert par l’État en dehors de la région parisienne. Voilà qui n’est pas banal ! Se dressant à deux pas du Vieux-Port, offrant une vue imprenable sur la Grande Bleue, il a proposé et propose encore une multitude d’expositions attirant chaque année des centaines de milliers de spectateurs. À titre d’exemple, durant sa première année, ce ne sont pas moins de 1 920 210 visiteurs qui se sont massés au sein de l’édifice. Édifiant non ?

Mais bien sûr, être capitale européenne ne se limite pas à un musée. Marseille a su capitaliser sur cette opportunité pour proposer un véritable renouveau culturel à la ville. Entre le Pavillon M, la Villa Méditerranée, le Hangar J1 ou encore le Musée Regards de Provence, ce ne sont pas moins de 10 millions de visiteurs qui ont envahi la ville. Une véritable aubaine dont elle a su tirer profit pour donner un second souffle à sa vie.

Car oui, être capitale européenne de la culture a aussi permis à Marseille d’attirer dans ses filets, en plus d’une légendaire sardine, plus de 3 millions de touristes pour pouvoir se réinventer.

Économiquement d’abord, où les retombées d’une telle manifestation sont loin d’être négligeables. Du point de vue du rayonnement de la ville ensuite, qui a réussi à se positionner sur le plan international jusqu’en Amérique et en Asie. Mais aussi et surtout architecturalement parlant où la cité phocéenne a su saisir la chance qui lui était offerte pour procéder à un relifting et mettre en avant ses atouts. Agrandissement de la Friche Belle de Mai, rénovation du Musée d’Histoire de Marseille mais surtout du centre névralgique de la ville, le Vieux-Port. De quoi faire de Marseille, selon le New-York Times, la deuxième destination où voyager derrière Rio de Janeiro en 2013. Alors on remet ça ?

Bis repetita en 2018

Comme un bonheur n’arrive jamais seul, il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin. Marseille a donc décidé d’en remettre une couche en redevenant capitale européenne de la culture en 2018.

Une édition placée sous le signe de l’amour. Alors quoi de plus normal que de lancer les festivités le 14 février, jour de la St Valentin ? Marseille-Provence 2018 n’aura pas la même ampleur qu’en 2013 mais proposera une vingtaine de créations produites spécialement pour l’événement. Entre fêtes populaires, expositions, résidences, parcours originaux en centre-ville ou en pleine nature, créations, théâtres, concert, opéras, cirque et danse contemporaine, Marseille surfera sur l’engouement de 2013 pour déclarer (à nouveau) sa flamme à l’art. Et c’est bien là une occasion rêvée pour tous les artistes d’ici et d’ailleurs de se révéler et faire de Marseille leur nouveau terrain d’expression. Un rendez-vous festif - nommé MP2018, Quel Amour ! - qui aura pour réel but de conserver les effets bénéfiques engendrés 5 ans plus tôt en réunissant les forces du tourisme, de l’économie et de la culture, pour ne pas laissé retomber le vent nouveau qui a soufflé sur Marseille en 2013. La ville aurait d’ailleurs tort de s’en priver …

Forcément, organiser cette seconde manifestation est l’assurance pour la cité phocéenne de s’offrir un nouveau gain d’image indescriptible. À elle et à tout le territoire d’ailleurs. Car c’est bien toute la Métropole Aix-Marseille-Provence qui jouira de la portée d’un tel événement. Une ambition soutenue et même portée haut par le monde économique. Un regroupement d’entrepreneurs pleinement investis dans la création artistique et qui ont su entrainer avec eux les collectivités pour retenter l’expérience. Une expérience qui a déjà été pour le moins concluante il y a 5 ans. La ville ayant su s’exporter pour en attirer plus d’un, ou 3 millions en l’occurrence, les gains d’image mais aussi économique ont su faire de Marseille le nouveau berceau de l’Europe artistique.

Alors oui, ça vaut bien le coup de déclarer une nouvelle fois son amour à l’art en tout genre. Un amour bel et bien réciproque.